Il n’y a plus d’issue. Je ne peux plus détourner mon regard, ni ignorer le profond dégoût qui m’envahit. Je ne peux plus ravaler mon amertume, ni fermer les yeux sur ma France. J’abhorre savoir que tant de mes concitoyens ont fait le choix délibéré du chacun pour soi, du libéralisme sans vergogne, des inégalités assumées. Je n’aime pas les savoir bernés à grand renfort de média par les puissances de l’argent – une poignée de cupides qui se gargarisent de richesses, assis sur la misère du peuple. Pire que tout, je déteste que ces élections me jettent au visage sans que je puisse y échapper l’incroyable mesquinerie conditionnée de la nature humaine quand elle est mue par la peur. Honte à notre indécrottable couardise. (suite…)
